Ces images nous inspirent tout sauf l’économie d’essence. Cela dit, derrière cette opulence de motorisation se cache une véritable quête vers l’efficacité pour l’obtention d’un meilleur rendement énergétique. Les dernières générations de moteurs hors-bord surdimensionnés illustrent bien ce paradoxe. Vous aurez compris que j’exclus les quelques mordus, qui, systématiquement, ajouteront une unité s’il reste de l’espace au panneau arrière.

Au Canada, nous ne sommes pas des amateurs de grosses cylindrées en matière de hors-bord, mais aux États-Unis, les manufacturiers trouvent beaucoup d’acheteurs. Facilité d’entretien, douceur de roulement, maximisation de l’espace intérieur de l’embarcation, les qualités d’une telle motorisation sont nombreuses.

Cette course à qui produira le plus puissant des titans est en cours depuis déjà quelques années. Seven Marine offre maintenant plus de 600 chevaux dans un format relativement petit et ironiquement, l’objectif en est un de rationalisation. En disposant d’un seul moteur où il y en aurait eu deux, ou deux plutôt que quatre, on économise sur le nombre de moteurs, l’espace et le poids.

Mercury Marine commercialise des moteurs hors-bord d’une puissance pouvant grimper jusqu’à 400 chevaux avec un poids de moins de 670 lb, ce qui donne un ratio poids puissance particulièrement intéressant.

De nos jours, ces moteurs sont maintenant offerts en différentes couleurs pour un agencement esthétique parfait au reste du bateau, sans compter que les formes aérodynamiques proposées sont également léchées et leur donnent un air impitoyable.

Il faut admettre que ces monstres constituent des chefs-d’œuvre technologique et esthétique, pour ceux qui aiment. Ces bêtes de couple sont rapides, mais surtout conçues pour pousser ces immenses embarcations à consoles centrales, converties de nos jours en bateaux de plaisance chics, performants et à tout usage. On est loin des modèles conçus exclusivement pour la pêche!

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