Dans la gamme des bateaux sport chez Sea Ray, les cinq modèles griffés SLX ont pour mission d’offrir toutes les commodités d’une embarcation dédiée à la plaisance et aux sports nautiques tout en disposant d’un niveau de luxe et de sophistication supérieur. Avec sa longueur d’un peu plus de 23 pieds, notre modèle d’essai, un 230 SLX, n’est pas le plus imposant de sa lignée, mais ses dimensions et son prix le positionnent dans une fourchette ultrapopulaire.
Il existe une multitude de choix dans cette catégorie d’embarcations et dans le cas de Sea Ray, on veut tabler sur la réputation de la marque et sur la qualité. À l’extérieur, le 230 SLX dispose d’un design à la fois sportif et élégant. Les lignes élancées, la peinture deux tons de la coque, l’arche inversée et les nombreux accessoires chromés contribuent à rehausser son prestige.

À l’arrière, la large plateforme de baignade crée un espace propice à la détente en plus d’être fort utile lors de la pratique de sports nautiques. Sa configuration crée un excellent point d’entrée à bord alors qu’un passage intégré facilite l’accès au cockpit. Pas besoin de marcher sur les sièges ou d’enjamber les flancs! Quant à l’arche inversée, rétractable, elle ajoute non seulement au style du bateau, mais elle agit aussi à titre de tour de sports puisqu’elle permet d’y fixer la corde lors de la pratique de sports nautiques, et de recevoir les supports de planche et de ski.

Une attention aux détails marquée
Avec sa configuration à pont ouvert, le 230 SLX peut accueillir confortablement jusqu’à 11 personnes, un avantage très intéressant lorsque les invités sont nombreux. Deux sièges baquets, et pivotants, sont à la disposition du conducteur et de son passager tandis qu’une banquette en L complète l’agencement du cockpit. Difficile de faire des reproches sur la qualité des matériaux et sur la minutie, ce qui n’a pas toujours été le cas dans certains modèles du passé. L’ajout de matériaux souples sur les côtés et la console de pilotage y est pour beaucoup. On a l’impression d’en avoir pour notre argent.
On retrouve finalement de nombreux espaces de rangement pratiques, plusieurs porte-gobelets disposés un peu partout à bord et un éclairage aux DEL apportant un effet des plus réussis en soirée.

Système DRS, l’évolution des stabilisateurs
Puisque Sea Ray fait partie de la grande famille Brunswick, également propriétaire de Mercury, aucune motorisation Volvo n’est proposée. On retrouve de série un moteur V8 Mercruiser de 4,5 litres développant une puissance de 250 chevaux, jumelé à une embase de type Bravo 3. Vous pourriez obtenir quelques chevaux supplémentaires en vous tournant vers le V8 de 5,0 litres, mais tant qu’à revoir à la hausse la motorisation de base, il vaut mieux s’offrir la plus puissante mécanique, le 350 MAG qui déploie 300 chevaux. C’est certainement la motorisation la plus adéquate pour ce modèle puisque dans le nautisme, puissance supérieure rime beaucoup plus avec agrément de conduite qu’avec consommation élevée.

Le système DRS (Dynamic Running Surface) optionnel s’avère la grande nouveauté cette année chez Sea Ray. De larges volets triangulaires intégrés à l’arrière de la coque modifient la surface de planage, maximisant en tout temps l’accélération et corrigeant automatiquement tout transfert de poids. Très utiles pour la pratique de sports nautiques, ils permettent de planer à vitesse moindre en plus de modifier la forme de la vague au besoin. Ce système combine à lui seul plusieurs équipements.

Le Sea Ray 230 SLX ne déçoit pas. On apprécie son comportement sur l’eau, l’attention aux détails et la qualité des matériaux utilisés. Toutefois, si son prix de base est alléchant, il faudra demeurer prudent à la lecture du catalogue d’options, car la facture pourra rapidement grimper : pour notre modèle d’essai, la facture finale fut de 95 000 $, un montant assez important pour une embarcation de cette dimension.

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