Cet article a été réalisé avec l’aimable collaboration d’Examen Bateau  Examen Bateau

Votre bateau est-il bien assuré? Revoyez-vous les conditions d’assurance annuellement avec votre courtier? Dans le cas d’un règlement pour perte totale de votre bateau, quelle valeur votre assureur reconnaitrait-il? Si votre bateau s’échoue ou chavire êtes-vous couvert pour le sauvetage et le remorquage de l’épave? Avant de répondre à ces questions nous vous proposons quelques conseils de base sur le sujet de l’assurance-bateau.

Consultez des spécialistes
Au Québec il existe de nombreuses compagnies d’assurance qui proposent des couvertures sur les véhicules récréatifs, mais il n’en existe que sept à dix qui offrent une assurance distincte spécialisée dans le domaine des bateaux de plaisance. Très peu de ces assureurs font affaire directement avec le public, la plupart étant représentés par des courtiers d’assurance. De plus, certains courtiers d’assurance se spécialisent particulièrement en assurance-bateau en offrant à leur clientèle un produit (bien et tous risques) qui répond spécifiquement à leurs besoins et ce, à prix compétitif.

Premier conseil pour bien assurer votre bateau : exigez une assurance distincte pour votre bateau et faites affaire avec un courtier spécialisé.

Les questions à réglers avec votre assurance
•    i) Établir la valeur assurée
La valeur de votre bateau reflète généralement sa valeur au marché. Sauf exceptions, cette valeur est reliée au montant payé sur votre contrat d’achat. Il est donc important d’établir la valeur réelle de votre bateau au moment de votre renouvellement d’assurance. Votre courtier pourra alors vous proposer d’assurer votre bateau en valeur agréée (valeur convenue) ou en valeur dépréciée le jour qu’un sinistre surviendra.

En général un bateau neuf sera assuré en valeur agréée ce qui représente le prix payé chez le concessionnaire. Dans l’éventualité d’une perte totale, la valeur agréée vous sera remise sans aucune dépréciation. Une police d’assurance avec valeur au jour du sinistre tiendra compte de la valeur du bateau au moment de l’incident…et une dépréciation s’appliquera également en cas de perte partielle. Comme il n’y a pas nécessairement beaucoup d’écart de prix entre ces deux formes de couverture, il est préférable à mon avis de convenir d’une valeur avec votre assureur et d’opter pour une valeur agréée.

•    ii) Connaître les exclusions et les conditions
Il est important de revoir les exclusions de votre police d’assurance. Parmi celles-ci mentionnons l’usure normale, les défauts reliés à la construction du bateau ou du moteur, les dommages causés par les animaux, etc…mais il faut aussi connaître les exclusions plus spécifiques par exemple l’obligation de verrouiller sa remorque. Soulignons aussi les conditions stipulées par votre assureur quant à la zone de navigation permise et la période de navigation (généralement entre le 15 avril et le 14 novembre). En faisant la demande auprès de votre courtier, certaines conditions peuvent-être ajustées ou modifiées moyennant un avenant qui s’ajoutera alors à votre dossier d’assurance.

Enfin, comme le vol de bateaux est la réclamation la plus fréquente chez les plaisanciers, n’oubliez pas de prendre les mesures nécessaires afin de sécuriser votre embarcation, par exemple munir votre main de remorque d’une barrure. Certains contrats d’assurances peuvent exiger cette dernière mesure afin d’indemniser complètement votre bateau en cas de vol. Il existe plusieurs autres moyens pour décourager les voleurs, mais l’important est de mettre toutes les chances de votre côté et d’être avisé des clauses à votre contrat concernant le vol.

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